Comment se préparer aux tests d’entrée en promotion sociale ?

En cette période estivale, nombreux demandeurs d’emploi se demandent comment se préparer aux tests d’entrée en promotion sociale ? Comment être efficace ?… pour  décrocher une place en formation qualifiante à la rentrée scolaire…

Se préparer aux tests comporte de multiples aspects à travailler avant le jour J.

Voici quelques conseils :


Θ Savoir quoi étudier

Pour commencer, il est fondamental de se préparer de manière cohérente et donc de renseigner. La meilleure méthode consiste tout d’abord à téléphoner à l’école pour connaître les matières qui seront interrogées et les méthodes d’examens. En effet, les habitudes en matière de recrutement d’élèves varient fortement d’un établissement à l’autre.

Obtenir un maximum d’informations sur les pratiques du centre de formation est nécessaire pour se préparer et diminuer le stress : savoir comment se passeront les tests, le temps dont vous disposerez, le matériel admis (calculatrice, dictionnaire, tablette…)

Attention : nous vous conseillons de vous renseigner directement à l’école et de vous méfier des « on dit que », « des dires d’une voisine »… Les écoles peuvent changer leurs exigences et leurs pratiques d’une année à l’autre. Plus vous aurez d’informations, mieux vous pourrez commencer à structurer votre période de préparation.

Θ Prévoir un plan de travail et planifier

Bien sûr, il n’y a pas de secret. À chacun de trouver sa méthodologie. Mais en suivant quelques grands principes, on peut augmenter ses chances de réussite :

  • On fait un planning d’étude, en tenant compte du temps nécessaire à l’assimilation de la matière (selon son rythme, les matières, et son horaire d’examens) ;
  • On s’en tient à une journée-type et on prévoit des pauses, pour la détente ou pour les éventuels retards ;
  • Adapter sa méthode à son fonctionnement : écrire et surligner si on a une mémoire visuelle, étudier à voix haute si on a une mémoire auditive ;
  • Se donner des objectifs qualitatifs : pas sur le rapport kilopages/heure. L’important c’est de s’assurer que l’on a compris et assimilé la matière, pas d’avoir fini ;
  • S’auto-évaluer : vérifier ses connaissances en situation d’examen, sans indices visuels en faisant des liens entre les chapitres

Faire des pauses

Ça ne sert à rien d’étudier 12 heures par jour, non-stop. Le cerveau ne peut pas fonctionner sans arrêt à un haut niveau de concentration. On s’accorde 10 minutes de détente toutes les heures, ou 20 toutes les 2 heures, même si on n’en ressent pas le besoin. Après le repas de midi, on est généralement moins productif. On en profite pour sortir se balader, faire du shopping, voir des gens, aller au ciné, ou chez le coiffeur… C’est aussi une bonne récompense lorsqu’on a bien étudié. On évite par contre de prendre racine pendant 3 heures devant la télé ou l’ordi. C’est plus fatigant que de faire réellement quelque chose.

Bouger, bouger

Et pendant les pauses, on bouge. Une bonne condition physique prédispose le corps et l’esprit au travail intellectuel. Les étudiants qui exercent une activité physique réussissent généralement mieux que les autres. Ça dynamise le corps, facilite la détente, la concentration et la motivation, augmente l’attention, et aide à gérer son temps et son stress.

Bien manger

Dans le stress, on est tenté de manger une crasse à la va-vite. Bas les pattes ! Ce n’est pas comme ça qu’on se met en condition pour réussir ses exams. Un bon blocus est le fruit d’une alimentation équilibrée.

On préfère :

  • 4 repas par jour, à des heures régulières ;
  • des sucres lents (pâtes, riz, pain, légumes secs et autres féculents), des fruits et légumes frais ;
  • de l’eau, régulièrement, sans attendre d’avoir soif, pour maintenir la vivacité de son cerveau ;
  • des aliments riches en calcium, en magnésium, en fer, en zinc, en iode, en vitamines A, B, C et E ;

On évite :

  • de sauter des repas, la faim déconcentre ;
  • les sucres rapides (boissons énergisantes, Coca,  chocolat, bonbons…) qui masquent la fatigue sans la supprimer et nuisent à la concentration ;
  • les boissons caféinées en grande quantité qui nuisent à la concentration ;
  • l’alcool qui accentue la déshydratation et nuit à la mémoire.

Sources : https://rpn.univ-lille3.fr/public/crl/apprendre/sommaire.html ; https://www.laligue.be/leligueur/articles/blocus-comment-bien-se-preparer-aux-examens